2. Nouveaux silos sur l’Atlantique 2. Nouveaux silos sur l’Atlantique
Quatre ports investissent pour augmenter leurs exportations.
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«Notre nouveau silo de Chef de Baie au port de La Rochelle va permettre d’exporter plus de 2 millions de tonnes par an, contre 1,6 Mt actuellement, et asseoir notre position de premier exportateur de céréales françaises », a annoncé Jean-Michel Soufflet, président du directoire du négoce éponyme, lors de son inauguration, le 23 mars dernier. Le groupe réalise plus de 20 % des exportations maritimes françaises vers 69 pays différents, principalement l’Afrique, les Proche et Moyen-Orient et Cuba. « Nos clients nous demandent d’être capables de charger des navires qui atteindront 80 000 t pour baisser les coûts de fret, avec une cadence de chargement de 1 200 t/h, 24 h/24 et 7 j/7 s’il le faut », a-t-il appuyé.
Par ailleurs, avec les 32 cellules du silo d’une capacité totale de 63 000 t, les assemblages « cousus main » pour les clients meuniers seront facilités. Enfin, « grâce à notre installation "bord à quai" et au développement du fret ferroviaire, le brouettage sera diminué des deux tiers, soit l’équivalent de 30 000 camions en moins chaque année sur le port », a-t-il chiffré. Le tout pour un investissement de 30 millions d’euros.
Éviter une escale
Même projet pour le port de Nantes-Saint-Nazaire. « Le tirant d’eau entre Nantes et Montoir-de-Bretagne est différent, explique Jean-Baptiste Goüin, directeur de la relation client. Si les bateaux de 30 000 t peuvent être chargés partout, les Panamax de 60 000 t doivent effectuer un premier chargement de 30 000 t à Nantes et le compléter à Montoir-de-Bretagne. Pour rester compétitif, les Silos de l’Atlantique ont prévu, d’ici à 2020, de créer des capacités de stockage de 40 000 t à Montoir-de-Bretagne afin d’éviter une escale. » Développer le nombre de transferts par le train et la route entre Nantes et Montoir-de-Bretagne est également dans les tuyaux pour accélérer le chargement.
Le but de ces travaux : développer l’export de céréales en passant de 1,3 Mt à 2 Mt d’ici à 2025, et devenir le quatrième exportateur de céréales de la côte ouest, après Rouen, La Rochelle et Dunkerque.
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